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la vie d'un burner out
7 août 2016

22 juillet 2016

J'apprécie ces moments où il n'y a personne à l'extérieur. Où je n'ai pas besoin de me demander si je vais croiser quelqu'un et que je vais devoir lui parler. Je dois me retrouver dans ces moments là. Et lorsque je ne suis pas seul, ou que je sais qu'il y a du monde à l'extérieur ; je ne dois pas me forcer à sortir ou à parler. je sais que cela reviendra, que je rediscuterais avec les voisisn, les gens en général. pour le moment, ça me bloque. je ne peux pas dire pourquoi. les sons ne sortent pas. Qui suis-je ? certainement pas un clown qui rigole tout le temps, un animateur permanent. il y a un temps pour le travail et un temps pour la vie personnelle. Et si je retourne loin en arrière, du temps ou j'étais impliqué activement dans la vie associative, je crois que ce n'était qu'une partie de moi. L'autre partie je l'ai laissé de côté pendant de nombreuses années, pour aider les autres en tant que bénévole et surtout en temps que professionnel. je crois que ce moi que je dois retrouver et que je retrouve tous les jours par petits morceaux est plus intéressant, plus rélféchi et moins golio. mon moi doit savoir dire non, doit savoir être un bon professionnel, un bon mari et un bon père. Cela n'empêche pas bien sur de faire des choses. Mais je dois savoir dire ce que je pense que je sois d'accord ou pas avec la personne en face de moi. la communication même : parler, écouter, discuter, donner mon avis tout en restant calme et posé. Et ce, à tous les niveaux. voilà, ça c'est moi. Et dire non quand il le faut. 

bon pour le moment, je dois gérer le retour de tout le monde. Cela va être le plus dur, vu comment je réagis ce soir. 9a me buggue, , ça me coince. Plus de voix. je voudrais récupérer Gabin mais je bloque. le récupérer au centre aéré, mais il y aura du monde, beaucoup de monde. Je peux le dire "putain de burn out de merde". 

Je reviens dans la vie d'un coup et ça me fait mal car je sens bien que à part dans la maison, je ne peux pas gérer grand chose en extérieur. Jusqu'à quand ? Ah je suis dans le burn out, le vrai burn out qui te fout la diarrhée, le stress,. Allez je vais respirer tranquillement et faire une crise au calme. 

De toute façon, si tu ne peux pas parler avec d'autres personnes, tu ne parles pas Hervé. C'est tout, point barre. ils le comprendront ou pas c'est comme ça. Et cela prendra le temps qu'il faudra. je recrée mon moi. C'est vrai que je voudrais claquer des doigts et avoir toutes les solutions d'un coup. Mais mon corps se rappelle à moi et me dit que les réponses aux questions viendront petit à petit, avec des hauts et des bas. Quentin est venu dormir à la maison. je n'ai plus de voix, j'ai mal au ventre. A moi de gérer et de me mettre au calme si besoin. j'ai la casquette mari, il faut que je prenne aussi la casquette père et faire et dire les choses comme il faut. Comme un père. la casquette mari et la casquette père font partie d'un tout : moi. 

Donc, à moi de trouver ma place.

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la vie d'un burner out
  • Un burn out n'arrive pas comme ça. Le nombre d'alertes que j'ai eu avant mon épuisement professionnel est impressionnant. Je ne l'ai pas vu venir (mal au ventre, fatigué, anxieux, irrité, alcool et manger plus). Voici ma vie de burner out.
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