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la vie d'un burner out
6 août 2016

26 juin 2016

La promenade avec Gabin m'a pas été bénéfique sur la fin. Elle commençait bien avec Gabin et ma femme. A un moment donné, il y a eu un groupe de personnes qui nous suivaient de loin (en fin de compte, ma chérie m'a dit plus tard que c'était plusieurs groupes). Je regardais tout le temps derrière. Je n'étais pas bien; J'entendais parler car on croisait du monde. Et à un moment je n'ai pas pu, j'ai poussé Gabin devant moi. je l'ai fait tomber juste devant nous heureusement. ça aurait été plus dangereux, c'était pareil. Ma femme m'a dit d'aller m'asseoir et elle a géré Gabin. Mais pendant un laps de temps, j'étais assis à me frotter les cuisses et les jambes. les gens ont dù se dire, celui là il est complètement gogol. Après nous sommes repartis et nous avons pris des chemins plus tranquilles sans personne ou presque. 

Le bruit, le regard des gens. J'ai eu une opression au niveau de cette boule d'angoisse, qui va falloir que je perde. Comment je peux reprendre le boulot alors que je ne supporte plus les gens ? je suis bien chez moi, dans mon lit. Mais je sens que Gabin m'énerve facilement et j'ai peur de mes réactions vis à vis de lui. Et quentin. J'appréhende énormément son retour vendredi soir. les repas ou il va dire quelque chose de pas cool, d'ailleurs pas qu'au repas. Sa mère va l'engueuler. Lui, il va titiller encore plus pour bien énerver sa mère et ça finira en eau de boudin. Sa mère en rajoutera aussi et lui en profitera pour rentrer dans le lard de sa mère. Je vais dire quelque chose, ma chérie va me dire "de toute façon, t'en as toujours après lui" et c'est fini. Je laisse faire. Gabin pleure. Je le console. j'ai envie de partir avec lui dans ces moments-là faire un tour. je sais que cela va passer pour ma chérie, mais moi ça reste. Et j'ai dù mal après à revenir aussitôt. Putain, le boulot m'aura vraiment foutu en l'air. Le bruit, les cris, les regards aussi tout ça me met mal à l'aise. je suis bien chez moi. Depuis mon burn out, je ne suis pas allé chercher une seule fois Gabin à l'école. Je ne peux pas supporter les regards et les gens parler. C'est comme dans l'histoire où Winnie met des lunettes et voit une énorme ruche. Moi je vois des énormes yeux qui me regardent et des paroles, leurs paroles aussi. Y'a du boulot. 

Le fameux Sébastien d'un de mes rêves est peut être le pharmacien de l'ehpad qui a été arrêté car trop fatigué aussi. Nous pourrons échanger peut être sur nos pétages de plomb. Une idée de ma chérie. Par contre. Si et je dis bien si je reprends mon travail à l'ehpad, nous verrons avec Pascale pour réunir tous ceux qui ont peté les plombs et nous pourrions échanger sur nos "pourquoi" burn out et faire avancer les choses. Je verrais bien. Je n'y suis pas encore et j'ai peur qu'il y ait du boulot avant pour me retrouver déjà. 

Nous avons un super ehpad ; mais par manque de moyens humains et pour ma part, à avoir voulu compenser ce manque auprès des résidents des familles, des collègues encore plus qu'avant je ne supporte plus les gens. Chercher l'erreur.

Et j'ai l'impression que c'est de pire en prire. Car avant, j'avais envie de me promener mais plus maintenant. je suis bien à la maison, dans mon lit, tranquille sous mes draps. 

Avoir à ce point là la phobie des gens, je ne le pensais pas. Je crois que je passe d'un extrême à l'autre complètement. je suis bien là tout seul. Pas de bruits, pas de gens.

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la vie d'un burner out
  • Un burn out n'arrive pas comme ça. Le nombre d'alertes que j'ai eu avant mon épuisement professionnel est impressionnant. Je ne l'ai pas vu venir (mal au ventre, fatigué, anxieux, irrité, alcool et manger plus). Voici ma vie de burner out.
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